Il est fort possible que vous vous considériez comme étant déjà arrivé à mi-chemin… mais êtes-vous bien sûr-e d’avoir travaillé correctement les quatre, cinq ou six premières étapes ?

Voici les deux premières questions à vous poser, avant toute autre démarche :

1. Mon contexte personnel est-il favorable ?

1. Financier: il vous faut réfléchir à trois éléments clés : les investissements que vous devrez faire, un fonds de roulement pour vos charges fixes et de production… et vos dépenses personnelles ! Peut-être avez-vous des réserves suffisantes pour tenir quelques mois, ou avez-vous quelqu’un qui peut assurer le budget du ménage ? N’oubliez pas que trouver de l’argent externe est long et souvent très compliqué !
2. Entourage: lorsque vous lancerez les premières opérations, votre charge de travail sera bien différente de celle que vous avez pu avoir en emploi, souvent plus intense, irrégulière et imprévisible. Votre entourage proche, votre famille, sont-ils prêts à vous soutenir ou préféreraient-ils que vous suiviez une routine plus conventionnelle ?
3. Soutien: vous allez souvent vous retrouver face à des questions pour lesquelles vous n’aurez pas forcément les réponses. Avez-vous, dans votre réseau proche, des personnes indépendantes ou des entrepreneurs sur qui vous pouvez compter pour vous partager leur expérience et leur carnet d’adresses ?

2. Un marché existe ?

C’est de loin le point de départ et la question la plus importante, car c’est donc le besoin réel et ressenti par un certain nombre personnes qui définit l’existence potentielle d’un marché.

Pas de besoins = pas de clients,
Pas de client = pas de ventes,
Pas de vente = pas de rentrées financières !

Pour déterminer s’il existe un marché dans lequel vous pourriez vous lancer, il vous faut adopter une attitude particulière : faire comme si vous ne saviez rien et partir à la découverte.

Pour découvrir ces besoins, vous avez besoin de ces quatre premiers outils :

1. Vos pieds, pour aller au-devant des personnes, sur le terrain de jeu que vous avez ciblé ;
2. Vos yeux, pour observer leur environnement, leur langage corporel, leurs réactions… ;
3. Vos oreilles, pour écouter leur histoire, leurs problèmes, leurs envies, leurs déceptions… ;
4. Votre bouche, pour poser les bonnes questions, sans orienter vers les réponses que vous adoreriez entendre !

Laissez-vous surprendre, effectuez des recherches sur le web, préparez des sondages en ligne et allez interviewer 20, 30 ou même 50 personnes.

Et alors ? Peut-être que ce que vous aurez observé vous confortera dans votre idée d’origine, mais il est fort probable que vous aurez tellement appris par votre immersion sur le terrain que non seulement votre idée première se sera modifiée, mais que vous en aurez eu quelques autres.

A la fin, c’est vous qui devrez trancher et choisir la meilleure idée à développer, du moins la prioritaire.

La mesure SAI ses avantages et ses restrictions

L’idée générale de la mesure fédérale SAI – soutien à l’activité Indépendante- est de vous permettre de sortir du chômage en lançant une activité indépendante (raison individuelle ou société) et d’en vivre par :

• Le soutien financier par le versement de vos indemnités chômage, au maximum 90, pour vous consacrer entièrement à la préparation de votre projet ;
• La libération des obligations du chômage pendant cette période ;
• Un accès facilité aux organisations de cautionnement.

Sur le canton de Vaud, l’accès à la mesure SAI est entre autres conditionné à :

• La rédaction d’une demande officielle de soutien à l’activité indépendante, accompagnée d’une série de documents, dont un business plan;
• La recommandation positive d’un coach expert d’une structure indépendante à la suite d’une évaluation, principalement orientée sur le potentiel de viabilité, réalisée en deux entretiens (préalable et expertise business plan).

Il existe quelques restrictions d’accès à la mesure SAI, par exemple si votre projet se trouve déjà dans une phase de lancement, ou si vous reprenez une activité existante, ou encore si vous désirez vous investir dans une entreprise déjà existante.

Le parcours de création d’entreprise et la mesure SAI

Cette figure représente la séquence des 12 étapes du Voyage de la création d’entreprise, en relation avec la mesure SAI :

1. Idéalement, vous devriez avoir réalisé les six étapes de l’observation du marché à la sélection de la meilleure idée, ainsi qu’un business plan préliminaire, avant la rédaction de la demande de la mesure SAI, car elles permettront au coach de l’expertise business plan de mieux évaluer la probabilité de viabilité de votre projet.
2. Toujours idéalement, avant de déclencher le processus de la demande, il peut être judicieux de faire un diagnostic de votre idée entrepreneuriale, avec une personne neutre.

   Si cela vous intéresse, réservez un premier contact offert de 15 minutes sur cette page: https://coach.my-sbm.ch/reservation/.

3. La demande de SAI est rédigée, un entretien préalable est réalisé, avec la possibilité pour le coach-expert de demander quelques informations complémentaires et l’entretien d’Expertise Business Plan est réalisé quelques jours après, résultant en une recommandation positive.
4. La mesure SAI peut alors commencer dès le lendemain, pour un maximum de 90 indemnités et se terminer au plus tard juste avant le lancement de l’activité.
5. Vous êtes en phase de lancement de votre activité.

Ressources complémentaires :